« Roi de la Pop » incontesté, Michael Jackson fit ses débuts dès l’âge de 6 ans parmi les Jackson 5, groupe qu’il forme avec ses grands frères. Il faudra attendre 1971 pour que la star entame sa carrière en solo. Ses albums Off the wall, Thriller ou Bad se vendirent à des milliers d’exemplaires et le « moonwalk », son pas de danse célèbre, fit de lui une icône au succès planétaire. Son look est atypique, marqué par la chirurgie esthétique, et il fut victime d’accusations d’attouchements sur mineurs. Il décédera d’une crise cardiaque en 2009 en laissant une empreinte inoubliable dans le monde de la musique.
À travers « Billie Jean », Jackson dresse le portrait d’une très belle femme, comme on voit dans les films, qui attire les regards et qu’il semble avoir rencontré lors d’une soirée. On peut se demander s’ils ont eu une liaison, voire un enfant, car le vers « but the kid is not my son » (« mais l’enfant n’est pas mon fils ») est répété plusieurs fois dans le refrain. Ce qui est sûr, c’est que Michael Jackson laisse ici passer un message et évoque un conseil que sa mère lui a donné « A-be careful of who you love, and be careful of what you do » : il faut réflechir avant d’agir et se méfier lorsque l’on a une relation. Cette recommandation sur l’amour laisse à penser que Jackson s’inspire de faits qu’il a vécu, et on peut se demander si Billie Jean, celle qui « n’est pas sa petite amie » existe réellement.
C’est d’ailleurs sur la mélodie entraînante de Billie Jean, créée par les synthétiseurs, la guitare et la basse et rythmée par une batterie que Michael popularisera le « moonwalk », ce pas de danse glissé, étrange et intriguant.
Il y a donc un paradoxe entre le sujet sérieux de la chanson et sa mélodie dansante.
Logan et Clovis.